Une obligation de formation
initiale et continue
Depuis la loi cadre de 1983 (Loi n°83-629 du 12 juillet 1983, art. 20), proposant une définition du métier, tout un arsenal de textes et de mesures a progressivement été mis en place, notamment la loi de 2003 (Loi n° 2003-239 du 18 mars 2003, dite « loi sécurité intérieure » ou « Loi Sarkozy II »). Venue modifier celle de 1983, elle esquisse un premier cadre réglementaire de la profession de détective et oblige les personnes souhaitant exercer la profession à suivre une formation sanctionnée par un diplôme.
Il existe aujourd’hui quatre formations, toutes homologuées et inscrites au Répertoire National de la Certification Professionnelle (RNCP) :
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La formation universitaire de Paris II (antenne de Panthéon-Assas à Melun), permettant d’obtenir une licence professionnelle « Sécurité des biens et des personnes, spécialité activité juridique directeur d'enquêtes privées » ;
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La Faculté de Nîmes, délivrant une licence professionnelle « Agent de Recherches Privées » ;
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La formation privée de l’IFAR (Institut de Formation des Agents de Recherches) de Montpellier, délivrant le CQP (Certificat de Qualification Professionnelle) « Enquêteur-Agent de Recherches Privées » et le Titre « Responsable d’Investigations et d’Opérations de Recherches Privées » ;
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La formation privée de l’ESARP (Ecole Supérieure des Agents de Recherches Privées), à Paris, délivrant également le CQP et le Titre.
Depuis 2017, un arrêté du ministère de l’intérieur conditionne le renouvellement des cartes professionnelles et des agréments à une formation continue obligatoire de 35 heures tous les cinq ans.